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Quatre épisodes pour violoncelle et marimba

Après un bref Prélude où les éléments thématiques de la pièce toute entière tentent un dialogue infécond, désordonné, le Scherzo prend son élan. Dans le feu des notes répétées au marimba, les mélismes sinueux du violoncelle finissent par éclater.

S’ensuivent alors diverses séquences qui voient s’alterner chromatismes frénétiques et diatonismes lumineux, le tout dans une constante effervescence rythmique.

Baptisé Melancholia, le mouvement lent renoue avec une écriture plus harmonique où le violoncelle chante une longue mélopée soutenue par de doux trémolos. Lui succède alors une conversation plaintive et nostalgique sur fond de do dièse mineur et qui s’achève en suspension, douloureusement.

C’est alors que surgit brusquement la Toccata finale. La virtuosité instrumentale se combine ici aux métriques irrégulières ainsi qu’aux harmonies de quarte et de quinte évoquant le jazz.

Ce véritable feu d’artifice prend fin dans le ton éclatant de do majeur.

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